FSSD Players 2024 - Tous droits réservés I Mentions légales
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25/03/2024
Dans un monde où l’incertitude est la seule constante, les organisations se retrouvent face à un défi majeur : prendre à bras le corps les enjeux sociaux et environnementaux pour rester compétitives. Le Framework for Strategic Sustainable Development (FSSD) se présente comme une architecture de pensée et d’action pour s’orienter à travers ces changements.
Cependant, comme pour tout projet ambitieux, une crainte persiste : comment s’assurer d’une bonne dynamique dans la mise en œuvre de la feuille de route produite avec les idées nées du FSSD ? La réponse réside dans une approche qui a fait ses preuves dans le monde du développement de produits et de services : l'agilité. Elle a en commun avec le FSSD le principe d'itération, ce qui en fait la parfaite alliée pour le déploiement d'une stratégie de transformation durable.
On entend souvent le terme « Agilité » dans des contextes où il est mal employé. Beaucoup confondent agilité et souplesse. Or, l’agilité offre un cadre de travail rigoureux qui permet la construction d’un produit ou d’un service de manière cadencée et itérative.
L’agilité est un mode de pensée qui prône l'adaptabilité, la flexibilité, et l’amélioration continue. Elle apporte cadence et rythme au déploiement de la feuille de route FSSD. Elle facilite le processus itératif du FSSD qui est orienté vers un futur souhaité pour l’organisation. La combinaison du FSSD et de l’agile permet d’assurer un déploiement optimal de la feuille de route tout en gardant le cap vers l'objectif final - ici la pleine durabilité.
L'une des forces majeures de l'agilité réside dans sa capacité à livrer régulièrement des "produits", ou dans notre contexte, des réalisations concrétisant le déploiement de la feuille de route FSSD. Son caractère cadencé et itératif sécurise la livraison régulière et effective de ces réalisations qui sont autant de petites victoires. Cela rend le processus plus digeste et motivant pour les participants, les célébrations régulières de la valeur délivrée créant un sentiment d'accomplissement et maintenant l'élan nécessaire pour avancer.
Ce cadencement permet également de ne pas perdre de vue l’alignement des réalisations avec les fondamentaux du FSSD, en particulier les 8 conditions de la durabilité.
L'Atelier des événements regroupe des entrepreneurs indépendants, spécialisés dans l’événementiel. Ils ont en commun un engagement pour le développement durable. Cette conscience aigüe les a conduits à développer au cours de 4 ateliers FSSD une stratégie métier inscrite dans le respect des 8 conditions de durabilité.
Cette stratégie comprend cinq axes de transformation de leur activité. Pour chacun, les idées d’action ont foisonné à un horizon compris entre 0 et 36 mois mais le choix du processus de mise en œuvre restait posé.
C’est dans ce cadre que nous avons proposé au groupe de s’appuyer sur la méthode agile pour assurer le déploiement de leur feuille de route à travers des actions bien concrètes, priorisées et délivrées de manière cadencée et itérative.
En conclusion, l’agilité peut être un vecteur efficace de déploiement de stratégie FSSD. Elle offre un cadre, un rythme, et surtout, une dynamique d'équipe qui transforme l'ambition en action. En adoptant une approche agile pour le déploiement du FSSD, les organisations peuvent non seulement accélérer leur transformation mais aussi s'assurer que chaque étape est un pas vers leur futur souhaitable et un avenir durable.
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Qui je suis ? Disposant d’un background professionnel varié (consultant, salarié, grande entreprise, PME, France et international), formé à la transition écologique et solidaire (Master 2 à la Green Management School - diplômé en 2023), j’ai créé IN-SPIRE en 2023 pour porter mes activités de conseil aux entreprises et rejoint la communauté FSSD-France. Je propose la méthode agile comme moyen pour réaliser un projet de transformation stratégique pour un développement durable. |
30/01/2024
La directive européenne CSRD va imposer à des milliers d’entreprises des obligations de rendre compte de leurs actions en lien avec le développement durable. Dans son champ d’application comme dans la rapidité d’adoption de la directive par la France, on perçoit à travers cette nouvelle réglementation une volonté forte de l’Europe à faire face à l’urgence climatique.
Dans cet article, nous allons démystifier son contenu et montrer comment, en naviguant dans le cadre du FSSD, la mise en conformité peut devenir un véritable levier stratégique pour les entreprises.
La CSRD apparaît parfois comme une petite bombe dans le monde économique. Pourtant, la réglementation européenne a envoyé un signal fort dès 2014 avec ce qu’on pourrait appeler « l’ancêtre de la CSRD », à savoir la NFRD.
D’un acronyme à l’autre, la nuance est moins anecdotique qu’il n’y paraît. L’évolution tient aussi dans le ciblage de la durabilité ainsi clairement exprimé. Pas d’ambiguïté possible.
La directive CSRD impose des exigences précises en matière de rapport sur la durabilité. Désormais, les entreprises doivent non seulement rendre compte de leur performance financière, mais aussi de leur impact sur la société et l'environnement. En outre, elles exigent une transparence accrue sur les indicateurs et les moyens de mesure.
Ces obligations s'adressent à une gamme plus large d'entreprises : 5 fois plus d’organisations sont concernées. Et ce n’est qu’un début, puisque cette obligation va nécessairement impacter vivement les parties prenantes, en particulier les fournisseurs, qui devront « montrer patte blanche » pour continuer à travailler avec leurs clients.
En somme, le pas significatif vers une économie plus responsable est fait à travers la nécessaire démonstration de l’engagement des entreprises envers des pratiques durables et éthiques, là où le texte précédent ne demandait qu’un état des lieux.
Le reporting extra-financier devra intégrer une divulgation détaillée des informations relatives aux aspects Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG). Les entreprises devront ainsi détailler leurs politiques, actions et résultats dans ces domaines, soulignant les impacts, risques et opportunités associés.
Le reporting devra ainsi relever année après année les indicateurs et mesurer leur évolution. Dans le détail, les données ESG concernées sont les suivantes :
Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance sont tous les trois couverts par les 8 conditions de durabilité, qui sont définis dans le FSSD.
Voir les 8 conditions de durabilité
Ainsi, lorsque l’entreprise a adopté une démarche FSSD dans l’analyse de sa stratégie, il n’y a aucun risque de ne pas prendre en compte l’un ou l’autre des facteurs réglementaires.
Le CSRD est une contrainte réglementaire, là où le FSSD est un terrain de jeu dans lequel l’entreprise travaille l’ensemble de ses enjeux, qu’ils soient enjeux métiers spécifiques ou transverses (finances, ressources humaines…).
Répondre à la réglementation – Le CSRD aujourd’hui et celles de demain – devient alors très facile, puisque tout est déjà dans le cadre.
Que votre entreprise tombe déjà sous le coup de la CSRD ou bien que vous souhaitiez vous préparer à produire des preuves de votre engagement pour vos clients, voici les étapes qui vous faciliteront l’intégration de ces enjeux.
Où en êtes-vous ? De quels indicateurs disposez-vous ? Le FSSD va vous aider à identifier très rapidement les éléments qui seront réellement significatifs dans votre redevabilité.
Qui va mener le combat ? Comment cette équipe est-elle armée ? Le FSSD va doter vos collaborateurs d’une même paire de lunettes, faisant ainsi converger les objectifs plutôt que de créer des chapelles.
Selon vos spécificités, vous pourrez engager vos collaborateurs dans les batailles qui valent vraiment la peine, et non dans des actions qui pourraient les mettre en dissonance. Vous transmettez les bons ordres de grandeurs et leur démontrez qu’au-delà de la suppression des touillettes en plastique, vous avez engagé une stratégie qui pérennise leur emploi.
Une fois tout le monde aligné, la planification stratégique peut se faire avec des actions pensées dans toute la globalité de votre système (et non en silo). Le suivi des indicateurs se fait dans la même langue pour tous, même s’ils sont de nature très différente.
Les questions environnementales et sociétales ne sont pas cosmétiques. De façon très pragmatique – et au-delà de la réglementation qui en soit commence à fixer des contraintes fortes – ces questions doivent être intégrées à la gestion des risques de l’entreprise.
Risque climatique, risque de grève, voire – soyons fous ! – risque d’une pandémie… Qui sait à quel événement nous seront confrontés dans un futur de plus en plus proche ?
Dans ce contexte, la CSRD peut être vue comme un des leviers qui peuvent mener à une stratégie d'entreprise plus durable, à condition d’être actionné dans un cadre plus stratégique avec le FSSD. Les bénéfices sont tangibles et rapide : l’entreprise est plus robuste, a meilleure réputation et s’ouvre à l’innovation.
Il est évident que la réglementation ne va pas s’arrêter là, et qu’il y aura d’autres exigences, légales ou privées, dans toutes les thématiques de la transition environnementale et sociétale.
L’entrepreneur a alors deux options :
Le FSSD, c’est la deuxième option : un cadre de référence qui permet une analyse rapide et une réponse structurée, parce que le regard est déjà tourné vers la solution.
En conclusion, la directive CSRD représente une étape importante vers une plus grande responsabilité d'entreprise. Mais elle n’est qu’une étape réglementaire dans la transition environnementale et sociétale et pour profiter pleinement de l’opportunité stratégique qu’elle permet, l’associer à une démarche FSSD est idéal.
21/12/2023
Les enjeux environnementaux et sociaux prennent une importance croissante dans les considérations économiques. Le développement durable devient un sujet incontournable pour les entreprises, et donc pour la formation.
Car si une poignée d'experts occupent les plateaux des médias, peu se retrouvent réellement dans les organisations. Et pour cause : on n'est pas habitués à recruter des scientifiques pour nous indiquer la marche stratégique à suivre ! Ils ne sont d'ailleurs pas formés pour ça.
On voit donc de nouveaux métiers apparaître, plus ou moins bien définis. Dans les entreprises, on nomme des responsables RSE, souvent en plus d'un poste existant. Et autour de la RSE, toute une galaxie de cabinets de conseil voit le jour. Parfois avec des spécialités (le carbone, par exemple), parfois avec des définitions un peu floues.
Bref, beaucoup ont compris que le développement durable était un sujet d'avenir. Beaucoup ont également envie de contribuer pour donner un sens à leur profession, en toute sincérité. Mais peu de personnes sont précisément formées à l'exercice de la stratégie durable pour les organisations.
Face à la complexité et à la diversité des approches professionnelles et des domaines liés au développement durable, il peut être difficile de savoir par où commencer. Cet article propose des pistes pour structurer votre parcours de formation dans ce domaine vital, au sens propre.
Le domaine du développement durable est vaste et offre une multitude de débouchés professionnels. Cette diversité se reflète dans les formations disponibles, qui couvrent des domaines aussi variés que la gestion des déchets, l'énergie, la RSE, la ville durable, etc.
Comment choisir ? Notre conseil serait d'identifier le domaine dans lequel vous avez une compétence particulière afin d'orienter votre apprentissage technique.
Par exemple, si vous avez travaillé pendant des années dans les services opérationnels d'une métropole, vous trouverez au Cnam des formations telles que le certificat de compétence en management de la ville intelligente et durable.
Ces programmes permettent d'acquérir des compétences spécifiques, allant de la gestion thématique des collectivités locales à la gouvernance et la responsabilité sociale des organisations.
Cet exemple s'applique si vous avez une carrière dans le management, dans le digital, dans l'ingénierie... Ainsi, que vous soyez intéressé par les aspects techniques, managériaux ou stratégiques du développement durable, il existe une formation adaptée à vos besoins.
On assimile souvent les deux termes. Parfois on mélange même un peu les choses, et la Responsable RSE d'une entreprise peut se retrouver étiquetée "Madame environnement". Alors que le champ d'action de la RSE est suffisamment vaste pour que, là aussi, chaque organisation ait sa spécialité.
Il est donc essentiel de distinguer la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) du développement durable. La RSE se concentre sur la manière dont les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs opérations et leur interaction avec les parties prenantes. En outre, c'est un terme qui comporte une notion réglementaire.
A côté, le développement durable a une portée beaucoup plus large. On connaît la définition de Mme Bruntland (« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs »). Appliquée à l'entreprise, elle implique une dimension stratégique et inscrit la notion de "durer", dans un environnement de plus en plus incertain.
Parler de développement durable revient alors à parler de stratégie pour la pérennité de l'entreprise. Pour avoir des compétences reconnues dans ce domaine, il faut un certain bagage !
Pour les responsables RSE et les consultants en changement, se former en développement durable n'est pas seulement une question d'acquisition de connaissances, mais aussi de légitimité.
Quel que soit le domaine de travail envisagé, une chose est certaine : le développement durable est un enjeu qui nécessite une méthodologie robuste. De "fausses bonnes idées" peuvent être pires que la situation de départ. Et ce n'est pas en remplaçant les touillettes de la machine à café qu'une entreprise de fabrication de produits électroniques sauvera le monde...
Une bonne formation au développement durable doit permettre d'accompagner en profondeur les enjeux et les meilleures pratiques du domaine d'activité de l'organisation, renforçant ainsi la crédibilité professionnelle. Elle doit également aider à élaborer des stratégies et des solutions adaptées aux défis spécifiques de chaque organisation.
En possédant une expertise reconnue, une méthodologie éprouvée, les professionnels pourront plus efficacement influencer les politiques internes et promouvoir des pratiques durables.
Le Framework for Strategic Sustainable Development (FSSD) se présente comme une réponse clé à la complexité du développement durable. Dans un monde où règne l'incertitude, le FSSD offre un cadre méthodologique solide pour guider les organisations vers des pratiques durables authentiques et efficaces.
Ce cadre est d'autant plus pertinent dans le contexte actuel, où les responsables RSE et les consultants en développement durable sont confrontés à la nécessité d'innover, tout en restant ancrés dans une réalité stratégique et opérationnelle.
Le FSSD permet d'aborder de manière structurée et réfléchie les divers aspects du développement durable, intégrant les dimensions environnementale, sociale et économique. Il aide à identifier les leviers stratégiques et les domaines d'action prioritaires, tout en assurant que les solutions proposées sont viables à long terme et en harmonie avec les objectifs globaux de l'entreprise.
En se formant au FSSD, les professionnels acquièrent non seulement des compétences techniques, mais aussi une vision stratégique permettant d'orienter efficacement les politiques et les initiatives de développement durable au sein de leur organisation.
Dans un monde en constante évolution, où les enjeux environnementaux et sociaux sont de plus en plus intriqués aux stratégies d'entreprise, se former au développement durable est un passage obligé pour les acteurs du changement. Comprendre la diversité des métiers, la distinction entre RSE et développement durable, et s'équiper d'une méthodologie robuste comme le FSSD, sont des étapes essentielles pour structurer un parcours de formation efficace.
Cette démarche n'est pas seulement une acquisition de connaissances, mais un engagement profond pour une action durable et réfléchie. Les professionnels formés dans ce domaine sont mieux équipés pour naviguer dans l'incertitude, proposer des solutions innovantes et durables, et ainsi jouer un rôle crucial dans la transformation des entreprises vers un avenir plus responsable et pérenne.